Une école française sur un autre continent. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, on va parler du réseau des écoles françaises à l'étranger et on va le faire à travers l'exemple de l'école Franco Sénégalèse à Dakar. Comme vous le savez, il n'y a pas longtemps, j'ai eu l'occasion d'aller au Sénégal et en fait, j'y suis allé pour accompagner mon ami Marina qui est institutrice et qui commence une nouvelle année scolaire à Dakar où elle vient de s'installer. Et alors, j'ai eu la chance de pouvoir rencontrer sa directrice, ses silles qui m'a accordé une interview et qui nous racontent un peu comment ça se passe. Qu'est-ce que c'est exactement une école française à l'étranger? Quelles sont les particularités de l'école franco-cénégalaises, quels peuvent être les difficultés d'adaptation, les particularités? Voilà, vous saurez tout à travers cet exemple sur le réseau des écoles françaises à l'étranger et comme je sais que beaucoup d'entre vous vive en dehors de France, mais veulent quand même donner une éducation française à leurs enfants, je pense que ça pourrait vous intéresser. Alors je ne parle pas plus et je vous laisse écouter l'interview. Bonjour, c'est Sine, ma chambre. Bonjour, une aide. Bien bien vous voir nous répondre sur le podcast. Alors toi, tu es directrice d'une école française au Sénégal. C'est moi si je me trompe. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu voilà quel est ton parcours et ce que tu fais exactement, qu'est-ce que c'est que c'est cette école. Alors donc je suis la directrice de l'école Franco-Cénégalèse,

qui est une école de coopération entre la France et le Cénégal,

qui se situe à Dakar, et qui appartient au réseau AIFE, donc l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger. Donc moi je suis directrice ici pour la troisième année. Avant ça, j'ai été directrice aux Émirats à Rabu'n'Y, à Doubaï, et avant ça, j'étais en France.

Donc mon parcours, je suis arrivé dans l'enseignement, puisque je suis reconvertis pour des raisons familiales de formation. J'étais biologiste-Marine et j'ai passé le concours il y a 14 ans. J'ai commencé à enseigner en Bretagne Bretagne, j'ai rapidement pris des directions d'école puisque c'est quelque chose qui m'intéressait et puis après on avait un projet familial en de départ à l'étranger donc j'ai aussi passé des qualifications de formation d'enseignants et j'ai obtenu un poste donc en 2023, 2022 c'est ça le premier premier poste. Voilà, donc après, les écoles françaises à l'étranger, la spécificité un petit peu du réseau français, c'est qu'on appelle des critères d'homologation, c'est comme un audite de qualité qui garantit aux familles, en fait, que l'enseignement dispensé correspond bien au programme français. Et l'avantage c'est que les familles qui changent régulièrement de pays ou qui font des allais-retour entre eux la France et un pays en particulier, ils ont pouvoir avoir cette assurance d'avoir la continuité pédagogique parce que les systèmes fonctionnent pareil en France et à l'étranger. Donc en ça c'est assez rassurant, je pense pour les familles. Ensuite, nous on a une spécificité puisqu'on est une école de coopération, donc on est aussi

sous tutelle du ministère de l'État. Donc en ça, c'est assez rassurant, je pense pour les familles. Ensuite, nous on a une spécificité puisqu'on est une école de coopération,

donc on est aussi sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale,

Cénégalaisse, de ce fait à l'école,

on a une proportion d'enseignants et de personnels

qui sont sénégalés, qui est assez importante.

Et je trouve aussi pour ça que ça a un endroit très intéressant, où il y a beaucoup des changes culturels que ce soit vraiment dans les relations humaines, mais aussi dans la manière d'enseigner, la manière de travailler avec les enfants. Et on est une école de formation. Donc, tous les ans, on a des enseignants qui prennent une disponibilité du ministère Sénégalais et qui viennent passer quatre ans chez nous de former au système français.

Donc c'est leur choix, c'est un investissement,

c'est un investissement courageux

qui change le système éducatif.

Et du coup, on vient un peu

bousculer le repère professionnel

pour en créer des nouveaux.

Et je les admire beaucoup parce que dans l'autre sens,

moi, si on me mettaient dans leur condition de travail avec des classes à 70 élèves, avec des conditions matières qui sont pas forcément celles qu'on a l'habitude, je suis pas sûr que je ferai d'appreuve de la même adaptabilité que eux peuvent montrer au quotidien. Donc vraiment, c'est une démarche qui est courageuse et sur laquelle on les accompagne pendant 4 ans. Alli sud c'est quatre 4 ans, soyez à un ingréditère public, soyez un acte qui continue dans

d'autres écoles françaises à l'étranger. Mais du coup c'est une partie importante de notre travail ici, c'est qu'on est beaucoup dans la formation des enseignants. D'accord et les enseignants qui font ce choix, est-ce que tu sais pourquoi ils le font, leur intérêt à faire ça, est-ce que c'est plus pour personnellement découvrir autre chose

ou c'est plus pour personnellement découvrir autre chose ou pour des perspectives de carrière qui vont être meilleures pour eux? Il y a un peu les deux. En fait, souvent, ils veulent enrichir leur pratique et découvrir d'autres choses. C'est quand même généralement des gens qui sont assez curieux et qui aiment un peu le challenge. Pour certains, ils sont très contents après de pouvoir repartager ce qu'ils ont appris au sein de leur système, leur système éducatif public. Et puis pour d'autres, c'est aussi une occasion de pouvoir avoir accès à des postes dans le réseau français à l'étranger, qui va aussi rimer avec un déplacement, avec des voyages pour la famille, etc. Donc ça ouvre d'autres opportunités.

Très que nous, dans les ans signant de l'école, on a plusieurs, par exemple,

qu'on passait quatre au franc-coce négalesse qui sont en l'hésienne maintenant.

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